We must all suffer from one of two pains : the pain of discipline or the pain of regret. The difference is discipline weighs ounces while regret weighs tons.
Jim Rohn
L’humain est ainsi fait qu’il est programmé pour rechercher la facilité. Le cerveau nous protège de ce qui peut nous heurter et nous garde donc bien au chaud dans ce qu’on appelle la zone de confort. Or, le regret est le chemin de la facilité car de l’inaction. Honnêtemment, entre se lever un peu plus tôt pour préparer un repas à emporter pour le midi ou aller prendre un sandwich au fast food à côté du boulot c’est quoi le plus facile ? Entre se mettre en difficulté sur un nouveau poste / dans une nouvelle entreprise ou rester là où on est à l’aise, où on connaît tout le monde c’est quoi le plus facile ? On a tous connu ce genre de situation et on a tous souffert des conséquence. « Je ressemble à rien en maillot de bain ! », « J’en ai marre de mon boulot ! », voilà la vraie douleur qui nous suit malgré la tentative de notre cerveau de nous protéger, alors faut-il écouter cet instinct qui tente de nous garder dans un cocon ?
La discipline est donc le chemin le plus dur à emprunter de prime abord car il nécessite cette envie de changement, cette impulsion pour passer au-delà de cette défense naturelle. Comme le dit Mel Robbins, auteure de « The 5 Second Rule », tout se joue dans ces cinq premières secondes de doute. « Et si je n’y arrive pas ? », « Et si je me blesse ? », « Et si je me ridiculise ? » sont autant de pensées qu’il faut étouffer dans ces premiers instants afin d’empêcher notre mécanisme de défense de s’enclencher. Cette option semble alors être la plus douloureuse parce c’est une lutte constante contre soi-même. Une impulsion, une simple étincelle à chaque moment de doute, c’est tout ce qu’il faut pour gagner ce bras de fer et les récompenses seront là ! Le simple fait d’avoir agi plutôt que de se résigner est un sentiment gratifiant ! Quand je me motive à aller courir de bon matin, j’apprécie bien plus le reste de la journée, je ne ressens aucune culpabilité ou déception je suis content de moi, tout simplement.
Ce que nous dit finalement Jim Rohn, c’est qu’il n’y a pas de solution miracle, la souffrance est INEVITABLE mais peut prendre des formes bien différentes. L’une vous pèsera probablement jusqu’à la fin de vos jours (« Si seulement j’avais fait ci ou ça… ») et l’autre vous récompensera grandement ! Alors choisis !!!
Quotidien Efficace 